Dans ce dernier article de notre saga Peter Lynch (l’article 3 est ici), nous vous présentons la troisième et dernière partie du livre, où l’auteur aborde la gestion du portefeuille.
TROISIÈME PARTIE : VISION A LONG TERME [où l’on apprend à gérer son portefeuille]
« Comment constituer un portefeuille pour maximiser ses gains et minimiser les risques ; à quel moment acheter et à quel moment vendre ; que faire quand le marché s’effondre ; quelques idées fausses idiotes sur les raisons qui font grimper ou descendre une action ; les dangers de jouer sur les options, les futures, et les ventes à découvert d’action ; et pour finir ce qui aujourd’hui est nouveau, vieux, excitant et gênant dans les sociétés et le marché. »
Chapitre 16. Constituer un portefeuille [quelle diversification ?]
« Un 9 à 10 % annuel est un rendement long terme normal pour les actions, une moyenne historique du marché ». Si vous ne faites pas mieux que ça (à long terme !) autant prendre un fonds commun de placement.
Combien d’actions avoir ?
Selon Lynch « mieux vaut posséder autant d’actions qu’il existe de situations où : a) vous possédez un atout ; et b) vous avez découvert une perspective excitante qui ait surmonté toutes les épreuves de votre recherche. […] Cela peut être une seule action comme cela peut être une douzaine. Cela ne sert à rien de se diversifier dans des sociétés inconnues, juste pour le plaisir de la diversité. Une diversification stupide est le démon des petits investisseurs. Cela dit, choisir une seule action n’est pas très sûr, car malgré tous vos efforts, elle peut être victime de circonstances imprévues. Pour des petits portefeuilles, j’aime avoir entre 3 et 10 actions. Il y a plusieurs avantages :
1) Si vous êtes à la recherche de 10-baggers, plus vous possédez d’actions, plus vous aurez de chances que l’une d’entre elles devienne un 10-bagger. […]
2) Plus vous possédez d’actions, plus vous resterez flexible pour exercer une rotation de fonds entre elles. »
Inutile d’acheter une action parce que vous pensez qu’elle sera la cible d’une OPA : ces opérations n’arrivent jamais sur les titres auxquels on s’attend.
Afin de répartir les risques, il est bon de diversifier ses actions entre les catégories citées au chapitre 7.
Vendre les gagnants et garder les perdants est aussi absurde que d’arroser les mauvaises herbes et de couper les bonnes ! Cela revient à confondre le cours de l’action et sa valeur fondamentale. « La meilleure stratégie, me semble-t-il, est d’alterner d’une action à l’autre suivant l’évolution de son cours par rapport à son histoire » : la stratégie de Lynch de rotation de son portefeuille mérite d’être lue en entier (p. 173). Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette résolution soulignée par Lynch : « quand je perds 25 %, j’achète ; si vous n’arrivez pas à vous convaincre de cela, et à bannir à jamais cette pensée fatale : ‘quand je perds 25 %, je vends’, vous n’arriverez jamais à faire des gains décents avec vos actions. »
Chapitre 17. Le meilleur moment pour acheter et vendre
Il faut acheter quand vous avez trouvé une action dans vos critères à bas prix. Cela sera peut-être dans un moment de marché terrifiant, mais dans ces moments « vous trouverez des occasions comme jamais vous n’auriez pensé en trouver. » Le sous-chapitre « Quand vendre » ne nous apprend pas grand chose si ce n’est : 1. de ne pas écouter les spécialistes de l’analyse technique 2. de ne pas forcément vendre une action qui a déjà « assez » monté (ne pas écouter les conseils du type « si vous avez fait +100 % alors vendez »). Le sous-chapitre suivant, « Le roulement de tambour » est tout aussi drôle mais plus instructif : il nous explique de ne pas prêter attention aux nouvelles macro-écononiques et aux imprécations de tous ordres. « On nous a prévenu (dans le désordre) qu’une hausse des prix du pétrole était terrible, et qu’une chute des prix du pétrole était terrible, qu’un dollar fort était de mauvaise augure et qu’un dollar faible était de mauvaise augure ; qu’une chute de la masse monétaire était alarmante et qu’une augmentation de la masse monétaire était alarmante. La préoccupation générale pour les chiffres de la masse monétaire fut supplantée par une panique intense de déficits budgétaire et commercial, et ce nouveau roulement de tambour poussa encore des milliers d’investisseurs à vendre leurs actions. »
Quand vendre réellement
En fait, sauf s’il est certain que sa société sera affectée, il ne se soucie aucunement de la macro-économie. « Mais dans neuf cas sur dix » dit-il, « je vends si la société 380 a une meilleure histoire que la société 212, et surtout si la suite de l’histoire commence à être étrange. Si vous savez pourquoi vous avez acheté une action à l’origine, vous aurez systématiquement une meilleure idée du moment auquel lui dire au revoir. Revoyons les quelques signaux de vente, catégorie par catégorie. »
Quand vendre une valeur à faible croissance
« Je ne peux guère vous aider dans ce cas là, ne serait-ce que parce que j’en possède peu. Les quelques-unes que j’achète, je les vends dès qu’elles ont pris entre 30 et 50 %, où lorsque les fondamentaux se détériorent, même si le cours a baissé. »
Quand vendre un pilier
« II m’arrive souvent de remplacer les piliers par d’autres valeurs de cette catégorie. Il ne faut pas en attendre un rapide 10-bagger, et si son cours dépasse ses bénéfices, ou si son PER s’écarte trop de la moyenne, vous pouvez songer à la vendre, quitte à la rechercher plus tard après une baisse ou à la remplacer, comme moi, par autre chose. »
Quand vendre une cyclique
« Le meilleur moment, c’est vers la fin du cycle, mais qui peut bien la connaître ? Qui même connaît les cycles dont on parle ? » Il est donc difficile de vendre une cyclique. Quelques signes : quelque chose commence à dérailler, les prix augmentent, les stocks s’entassent, les prix des matières premières baissent ou augmentent, la concurrence arrive, la société n’arrive pas à réduire ses coûts, la demande pour le produit diminue, etc…
Quand vendre une valeur à forte croissance
Il ne faut pas la vendre trop tôt, car une valeur de croissance peut monter très haut, même exagérément, mais il faut trouver quand le potentiel de croissance de l’entreprise est épuisé (la société n’a plus de marché à conquérir).
Quand vendre une société en redressement
« Le meilleur moment pour vendre une société en redressement c’est juste après qu’elle ait été redressée. Tous les problèmes sont terminés et tout le monde le sait. La société est redevenue ce qu’elle était avant sa mauvaise passe : une valeur à forte croissance, une cyclique ou autre chose. Les actionnaires n’éprouvent plus de gêne à la voir figurer dans leur portefeuille. Si le redressement a été un succès, vous devez la reclasser. »
Quand faut-il vendre un jeu d’actifs ?
En général, il faut attendre qu’un gros acheteur découvre l’intérêt de ces actifs [NDLR : et donc que le cours rejoigne leur valeur]. Une mauvaise gestion de la société peut aussi être le moment de vendre.
Chapitre 18. Les douze choses les plus bêtes (et les plus dangereuses) que l’on dit sur les actions
« Grâce à mes stages d’été chez Fidelity, j’avais commencé à comprendre en retrouvant à la rentrée mes professeurs d’université, que même les plus intelligents d’entre eux avaient tort quand il s’agissait d’actions. Depuis j’ai reçu un courant ininterrompu de théories toutes aussi fausses les unes que les autres, et qui ont fini par déteindre sur le grand public. »
1. Si le cours est déjà tombé aussi bas, il ne peut pas tomber plus bas. « En voilà une bonne. Je parie que les actionnaires de Polaroïd se sont répétés cette même phrase alors que l’action n’en était qu’au tiers de sa longue chute amorcée au cours de 143 $ » et terminée vers 14 $ au bout d’un an.
2. On peut toujours dire quand un cours a atteint son plancher.
3. Le cours est monté si haut, comment peut-il encore monter ? « Vous avez raison, à moins qu’il ne s’agisse de Philip Morris ou de Subaru. Si vous aviez acheté Philip Morris en 1950 pour l’équivalent de 75 cents l’action, vous auriez pu être tenté de la vendre 2,50 dollars en 1961 avec pour théorie que cette action ne pouvait plus monter. Onze ans plus tard, l’action valait sept fois plus qu’en 1961, et 23 fois plus qu’en 1950, là encore vous pouviez conclure que Philip Morris avait atteint son cours record. Mais si vous l’aviez vendu à ce moment là, vous auriez manqué le prochain 7-bagger et le prochain 23-bagger. » « Tout cela pour dire qu’il n’y a pas de limite à la hausse d’une action ».
4. Ce n’est qu’une action à 3 dollars ; qu’ai-je à perdre?
5. Elles finiront bien par repartir. « On a dit que RCA repartirait, mais 65 ans plus tard, il ne s’est toujours rien passé. C’était pourtant une société prospère mondialement connue. »
6. Il fait toujours plus sombre avant l’aube. « Quelquefois, il fait plus sombre avant l’aube, mais là encore, il arrive qu’en d’autres occasions, il fasse plus sombre avant que cela ne devienne noir comme dans un four. »
7. Quand le cours rebondira à 10 dollars, je vendrai. « D’après mon expérience, aucune action déprimée ne retrouve le cours auquel vous avez décidé de vendre. D’ailleurs à la minute même où vous dîtes ‘Si elle retrouve le cours de 10 dollars, je vends’, vous vouez probablement cette action à des années d’hésitations en dessous de 9,75 dollars avant qu’elle ne se stabilise à 4 dollars, puis s’écrase face contre terre à un dollar. Ce processus douloureux peut prendre dix ans, et ces années durant, il vous faudra tolérer une action que vous n’aimez même pas, et tout cela parce qu’une petite voix intérieure vous souffle qu’elle vaut dix dollars. » [NDLR : paragraphe un peu mystérieux à mes yeux]
8. Pourquoi m’inquiéter ? Les actions conservatrices ne font pas de gros écarts.
9. Trop longue attente fait mourir. « Voici quelque chose qui vous arrivera très certainement : si, las d’attendre l’heureuse surprise, vous abandonnez une valeur, soyez sûr que l’heureuse surprise interviendra le lendemain du jour où vous l’aurez vendue. »
10. Imaginez tout l’argent que j’ai perdu. « Je ne l’avais pas acheté ! En fait, vous n’êtes pas plus pauvre d’un centime qu’une seconde auparavant, lorsque vous avez découvert que vous veniez de passer à côté d’une fortune […] Le pire avec ce genre de raisonnement, c’est qu’il risque de vous amener à tenter de vous rattraper en achetant des actions que vous ne devriez pas acheter, simplement pour éviter de ‘perdre’ davantage. »
11. J’ai raté celle là, j’attraperai la suivante. « Le problème, nous l’avons déjà vu, c’est que la ‘prochaine’ [du même genre] est rarement la bonne ».
12. Le cours a monté, j’ai eu raison, ou… Le cours a baissé, j’ai eu tort. « S’il me fallait choisir une seule belle idée fausse dans le domaine de l’investissement, ce serait la suivante : croire, parce qu’un cours monte, que l’on a fait un bon placement » [et inversement].
Chapitre 19. Options, futures et ventes à découvert [n’ont pas la faveur de Lynch]
Lynch n’a jamais acheté d’option ou de future. Il indique qu’avec ces valeurs « entre 80 et 95 % des amateurs perdent » et que contrairement aux actions qui profitent des bénéfices des sociétés, ce sont des titres dont le jeu est à somme nulle. Quant à la vente à découvert, son côté effrayant « est que, même si vous êtes persuadé que la société est en mauvaise posture, d’autres investisseurs peuvent ne pas en être conscients et faire monter son cours. Aucun de nous n’est immunisé contre la panique ressentie lorsque le cours d’une action chute, mais cette panique est quelque peu limitée par le fait que nous comprenons qu’elle ne peut descendre en dessous de zéro. Si vous avez vendu à découvert une action dont le cours monte, vous commencez à réaliser que rien ne peut l’empêcher d’atteindre l’infini car il n’y a pas de plafond au cours d’une action. Or une action vendue à découvert semble toujours tendre à l’infini. »
Chapitre 20. Ne faites pas comme tout le monde [un peu d’histoire économique et boursière]
Dans ce chapitre Lynch, balaye un peu d’histoire économique et boursière. Il faut essentiellement en retenir de rester loin du tumulte de l’information et des prédicateurs de tout poil : « S’il existe un effet du lundi » [statistiquement le lundi baisse plus souvent], « je pense le connaître. Les deux jours du week-end empêchent les investisseurs de parler aux sociétés. Toutes leurs sources habituelles de renseignements sur les fondamentaux sont taries, et pendant soixante heures, ils ont le temps de s’inquiéter d’un yen trop faible, d’un yen trop fort, de l’inondation du Nil, des méfaits sur la récolte du café au Brésil, des progrès des abeilles tueuses, et de tous les cataclysmes qu’ils trouvent dans les journaux dominicaux. Il n’y a que le week-end où l’on a le temps de lire les lointaines et lugubres prévisions des économistes invités à donner leur avis dans le supplément spécial du dimanche. A moins d’être assez avisé pour faire la grasse matinée et ignorer les nouvelles, trop de craintes et de suspicions accumulées au cours du week-end vous pousseront à vendre toutes vos actions dès lundi matin. C’est, selon moi, la cause principale de l’effet du lundi. Avant lundi soir, vous aurez eu une chance de joindre une ou deux sociétés et de découvrir qu’elles n’ont pas encore fait faillite, c’est ce qui permet aux cours de rebondir le reste de la semaine. » « J’ai développé toute une contre-argumentation à l’argument commun qui veut que le déficit commercial nous perdra. Il se trouve que l’Angleterre vit avec un important déficit commercial depuis 70 ans et que l’Angleterre a prospéré autour de lui. Mais rien ne sert de soulever ce sujet. Avant d’avoir achevé ma réflexion, tout le monde aura déjà oublié le déficit commercial et aura commencé à s’inquiéter du prochain surplus. »
« Si vous voulez retenir quelque chose de cette partie, en voici les points essentiels :
- Dans le mois, l’année, ou les trois ans à venir, le marché baissera fortement.
- Les baisses de marché apportent de formidables opportunités pour acheter les titres de sociétés que vous aimez.
- Les corrections – c’est la définition des boursiers pour une forte baisse – mettent des sociétés extraordinaires à des prix très intéressants.
- Essayer de prévoir la direction du marché sur un ou deux ans est impossible.
- Pour sortir premier, il n’est pas nécessaire d’avoir toujours raison, ni même la plupart du temps.
- Les grands gagnants sont toujours des surprises pour moi, les OPA le sont encore plus. Cela prend des années, pas des mois, pour produire de gros résultats.
- Différentes catégories d’actions offrent des risques et des récompenses différentes.
- Vous pouvez faire de jolis gains en additionnant des bénéfices de 20 à 30 % avec quelques piliers.
- Les cours varient souvent à l’opposé des fondamentaux, mais à long terme, les bénéfices finissent toujours par guider ces cours.
- Qu’une société se comporte mal ne signifie pas qu’elle ne puisse pas faire pire.
- Qu’un cours monte ne signifie pas que vous ayiez raison.
- Qu’un cours baisse ne signifie pas que vous ayiez tort.
- Des piliers avec une forte participation institutionnelle et largement surveillés par les analystes, qui ont déjà enregistré une belle performance et sont surévalués, sont condamnés à entamer un déclin.
- Investir dans une société médiocre sous prétexte que son action n’est pas chère est une technique perdante.
- Vendre une valeur à forte croissance parce que son cours semble légèrement surévalué est une technique perdante.
- Les sociétés ne croissent pas sans raison, de même qu’elles ne restent pas indéfiniment avec une forte croissance.
- Vous n’avez rien perdu en ne possédant pas une action gagnante, même s’il s’agit d’un 10-bagger.
- Une action ne sait pas que vous en êtes le propriétaire.
- Ne devenez pas trop attaché à un gagnant au point que la suffisance vous aveugle et que vous vous arrêtiez d’en suivre l’histoire.
- Si un cours chute à zéro, vous perdez autant d’argent si vous l’avez acheté à 50, 25, 5 ou 2 dollars – c’est-à-dire tout ce que vous avez investi.
- En élaguant soigneusement et en tournant suivant les fondamentaux, vous pourrez améliorer vos résultats. Quand les actions ne sont plus dans la réalité et s’il existe de meilleures alternatives, vendez-les et rachetez en d’autres.
- Quand des cartes favorables apparaissent, pariez davantage, et vice versa.
- Vous n’améliorerez pas vos résultats en arrachant les fleurs et en arrosant les mauvaises herbes.
- Si vous n’êtes pas sûr de faire mieux que le marché, alors investissez dans un fonds commun de placement, vous économiserez de l’énergie et de l’argent.
- Il y a toujours quelque chose dont il faut s’inquiéter.
- Gardez l’esprit ouvert sur de nouvelles idées.
- Vous n’êtes pas obligé ‘d’embrasser toutes les filles’. J’ai raté ma part de 10-baggers, et cela ne m’a pas empêché de faire mieux que le marché. »
Épilogue. Ne pas être pris au dépourvu [être investi à 100 %]
« Je suis investi à 100 %. Je le suis toujours. Que c’est agréable de ne pas être pris au dépourvu. D’autant plus que cela m’évite de rentrer en catastrophe pour acheter davantage d’actions. Il est hors de question que je rate le mariage de ma belle-soeur. Si on veut réussir en bourse, il faut savoir garder ses priorités. »
Voilà, c’est avec une certaine nostalgie que je termine cette balade avec Lynch. J’espère qu’elle vous a plu.
Si oui, mettez ce livre dans votre liste au Père Noël.
JL – 10 décembre 2014.
Merci Jérôme, toujours excellentes recensions qui donnent envie de lire le livre complet !
Comment comprends-tu les deux citations suivantes :
1. « Investir dans une société médiocre sous prétexte que son action n’est pas chère est une technique perdante » : n’est-ce pas en contradiction avec l’approche de Graham (cf. les Daubasses), qui semble bien fonctionner (avec une trentaine d’actions en portefeuille) précisément en se focalisant sur le faible prix indépendamment de la qualité de l’entreprise ?
2. « Ne pas être pris au dépourvu [être investi à 100 %] » : ne faut-il pas au contraire garder un peu de cash si le marché est globalement haut (haut PER moyen), en vue de rentrer lors d’une correction ?
Merci !
Bonjour Nicolas,
1. je dirais que tout dépend de ce qu’on entend par « médiocre ». Il faut tenter de savoir si la médiocrité a une bonne probabilité de cesser en un temps raisonnable. Il y a des sociétés médiocres dont on pense qu’elle ont une chance de se redresser ; par exemple celles qui font assez peu de perte et qui ont un bilan suffisamment solide pour pouvoir « attendre » longtemps avant de se redresser. Et il y a des médiocres qui font des pertes trop importantes ou qui sont voués à l’échec pour toute sorte de raison (management, secteur pourri etc).
2. Il me semble que tant qu’on trouve des sociétés peu chères on achète, sinon on reste à l’écart. Je ne sais pas s’il y a une règle générale car il peut arriver de trouver quelque perles dans un marché globalement haut.
A bientôt,
JL