Le Canard Enchaîné a publié, ces derniers temps, quelques articles économico-financiers qui m’ont interpellé. Comme ils peuvent avoir, de surcroît, un intérêt pédagogique, j’ai eu envie de vous en présenter quelques-uns. Voici le premier, extrait du Canard Enchaîné du 14 septembre 2016.
On y apprend qu’en cas de crise, les détenteurs d’assurance-vie pourraient être empêchés de mouvement sur ces supports. La durée maximale d’une telle mesure n’est pas indiquée : si c’est l’affaire de quelques jours, rien de problématique, mais une crise obligataire peut durer bien plus longtemps. Les détenteurs d’assurance-vie pourraient-ils être coincés plusieurs années ? Mystère…
Quoiqu’il en soit la question de la sortie des taux bas est bien réelle. On peut facilement imaginer une crise obligataire, moins bien comment en sortir.
Bonne lecture.
JL – 24 septembre 2016.
Le blocage potentiel s’applique au contrat d’AV dans son ensemble ou bien uniquement à la part sur le fonds en euros ?
Pourquoi, tu stresses ? :)))
Il parait que ça ne concerne que les fonds euro. Regarde ici : http://www.devenir-rentier.fr/p206479#p206479, en plus y est indiqué la référence du texte complet.
Non quand même pas à ce point :), mais je pense que ce weekend ça va me pousser à lire avec un peu plus d’intérêt la file sur les AV luxembourgeoises.
L’AV a du plomb dans l’aile à cause de trois évolutions : capital garanti brut de frais de gestion et non plus net, capital potentiellement bloqué en cas de crise, taux encadré par le HCSF.
De plus en plus communiste et intrusif, l’Etat nous contraindra bientôt qu’à ne porter que des slips rouges sous prétexte que c’est pour notre bien.
J’avais déjà la notion que les assureurs pouvaient bloquer les retraits dans certaines situations. Que le gouvernement renforce cette possibilité est tout de même inquiétant.
Que les assureurs soient opposés à cette loi qui inquiéterait le chaland, et donc freinerait le ponzi terrifiant qui consiste à poursuivre la collecte pour des fonds euros qui versent déjà plus que ce qu’ils devraient est aussi peu rassurant.
Si ces assureurs s’inquiétaient de leurs clients, ils commenceraient par fermer ces fonds à la souscription afin de cesser de diluer leurs anciens souscripteurs. Mais celà signifie moins de frais pour l’assureur, et moins d’institutionnels acheteurs d’OAT… Forcément ça n’arrange pas mr Sapin et consorts